Les oignons et les carottes de Emzedj Edchich (wilaya de Skikda)
La culture des fruits et légumes en Algérie est presque biologique. Elle n'a pas encore les atours ainsi que la productivité d'une industrie et elle ressemble à celle des années 50 en Europe, juste avant sa grande mutation vers l'agrochimie.C'est pour cela, d'ailleurs, qu'en Algérie , on peu encore largement déguster des fruits et des légumes succulents issus de terroirs de qualité.Chaque région à sa spécialité : Blonda (wilaya d'el Tarf) et ses melons, Guerbes (Skikda) et ses pastèques, Oued souf , ses dattes mais aussi ses pommes de terre, Souk Ahras pour la viande mouton, Ain El Mlila pour sa viande bovine, Djijel pour son huile, la Kabylie pour ses figues et son huile ect...
Le consommateur algérien d'aujourd'hui ne réalise pas toujours le grand privilège qu'il a de pouvoir jouir d'autant de produits locaux de qualité. Souvent, il leur préfère des produits manufacturés en grande quantité.
Certes, les prix sont élevés, et les petits distributeurs souvent peu regardant sur les normes de fraîcheur..
.Les pesticides et les engrais chimiques sont très répandus parmi les agriculteurs locaux ce qui n'est pas de bonne augure pour l'évolution des choses. Mais il n'est pas trop tard ...
Pourquoi l'Algérie ne relèverait pas le défi de devenir un champion de la culture biologique au lieu de tomber dans les dérives de l'exploitation industrielle?Il semble que nos retard d'hier peuvent devenir nos avancées de demain.Un label de qualité ainsi qu'un partie pris pour la culture biologique de proximité serait à envisager afin que la qualité de nos produits alimentaires, et donc de l'état de santé publique soit mise en avant.
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